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1.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A23-A23, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2169582

ABSTRACT

Introduction L'immunosuppression sévère est un des facteurs de risque de sévérité de la COVID-19. Les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) exposés au rituximab et aux corticoïdes à forte dose sont à plus haut risque de forme sévère de COVID-19 et ont une moins bonne réponse humorale aux vaccins de la COVID-19. Peu de données sont disponibles sur la réponse humorale après infection chez les patients atteints de RIC et l'impact éventuel des traitements sur cette immunisation. L'objectif de ce travail était de comparer la réponse humorale post infection à COVID-19 chez les patients atteints de RIC par rapport à celle d'une population témoin non immunodéprimée. Patients et méthodes Cas : tous les patients suivis en consultation pour une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA) dans 16 centres français ont été invités à participer à l'étude COVID-RIC et ont bénéficié d'une sérologie systématique SARS-CoV2. Les patients ayant une sérologie positive ont été sélectionnés pour participer à la cohorte COVID-RIC2 et inclus entre mars et octobre 2021. Témoins : les soignants du CHU de Toulouse ont été invités à réaliser une sérologie systématique SARS-CoV2 en juillet 2020. Ceux dont la sérologie était positive étaient inclus la cohorte COVID-BIOTOUL pour un suivi sérologique trimestriel. Les sujets de COVID-BIOTOUL ont été appariés 1 :1 aux patients de COVID-RIC2 sur l'âge, le sexe et le délai entre la date de survenue de l'infection COVID-19 et le prélèvement biologique. Dosages sérologiques : un dosage des immunoglobines totales (Igtot) dirigées contre la protéine S du SARS-CoV2 a été réalisé dans le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse. Analyses : les taux médians d'Igtot ont été comparés par un test de Wilcoxon. Résultats 93 patients ont été inclus dans chaque groupe (âge moyen 49 ans, délai médian entre l'infection et le prélèvement : 150 jours). Dans le groupe COVID-RIC2, 46 patients avaient une PR (89 % de femmes, DAS28-CRP moyen : 2,97), et 47 une SpA (61 % de femmes, ASDAS-CRP moyen : 2,36). Le taux d'Igtot était comparable entre les groupes (taux médian chez les RIC : 155BAU [EIQ : 7–376] versus 120BAU [EIQ : 35–320], p = 0,6). Il n'y avait pas de différence de taux d'Igtot après stratification sur l'âge, le sexe, le type de RIC ou le délai après infection. Les 14 patients RIC ayant eu une forme sévère de COVID-19 (nécessité d'une oxygénothérapie) avaient des taux d'Igtot plus élevés (taux médian chez les 14 RIC avec COVID sévère : 374,7 BAU [EIQ : 155,3–916,8) versus 122,1 [EIQ : 6,6–304,7], p < 0,01). Parmi les patients RIC, seuls 2 avaient reçu du rituximab et 3 de l'abatacept et leur taux d'Igtot étaient très faibles (taux médians chez les patients sous rituximab : 3,5 BAU [EIQ : 0,0 ;6,9], sous abatacept : 5,7BAU [EIQ :2,6–187,4]). Les autres traitements (csDMARDs, tsDMARDs et autres bDMARDs) n'avaient pas d'effet sur les taux d'Igtot chez les patients RIC en comparaison aux témoins. Conclusion Les patients atteints de RIC ont une réponse humorale comparable aux témoins sains après une infection à COVID-19. La sévérité des symptômes était associée à de plus forts taux d'Igtot chez les patients atteints de RIC. Les traitements de fond en dehors des traitements par rituximab et abatacept ne semblaient pas avoir d'influence sur la réponse humorale.

2.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:969, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009117

ABSTRACT

Background: Although it prevents severe forms of the disease, vaccination does not completely protect against the occurrence of COVID19 disease. If, DMARDs used have been associated with variable humoral response to SARS-CoV-2 vaccination, the impact of their use after SARS-CoV-2 natural infection have been poorly studied. Objectives: To characterize humoral response after SARS-CoV-2 infection and viral persistence in the nasopharyngeal sphere (NP), stools and blood of patients with rheumatic disease under DMARDs, and compared to healthy controls. Methods: Prospective monocentric longitudinal study including patients with rheumatoid arthritis or spondyloarthritis under DMARDs and with a confrmed SARS-CoV-2 infection (positive NP PCR and/or positive serology and/or pathognomonic thoracic tomography (CT)) during the frst or second wave of the COVID pandemic. Patients were followed up until one year after infection and humoral response was assessed before vaccination. Serum IgG and IgA antibodies against spike (S) and nucleocapsid (N) proteins were measured at every visit. Viral persistence was assessed at the early visit in the NP and stools using conventional RT-PCR and in the blood using a high sensitive technique (droplet digital PCR). Results: Between June 2020 and July 2021, we include 96 patients (50 SpA and 46 RA) with a mean age of 53 +/-14 years and 20 healthy controls (mean age 49 ± 16 years) corresponding to relatives of patients (spouses, children) living together and infected at the same time. The immune responses were analyzed according to 6 treatment groups: methotrexate (MTX)/salazopyrine (SLZ) monotherapy (n=17/2);anti-TNF monotherapy (n=24), anti-TNF + MTX (n=23);rituximab (RTX) (n=11);anti-IL17 or-23 (n=8);others (n=11). Visits were made at 1 month (29 ±13 days;n=18), 3 months (110 ±23 days;n=67), 6 months (231 ±35 days;n=48) and 12 months (368 ± 19 days;n=19) after infection. The anti-S and anti-N IgG Ab titers were not signifcantly different in the 6 treatment groups and the control population at 3 months. A signifcant decrease in anti-S IgA Ab titers was noted in the group treated with RTX (p=0.007) and with molecules targeting the IL17/23 pathway (p=0.007). A similar but non-signifcant trend was observed in these same treatment groups for anti-N IgA Ab (p=0.07). The titers of anti-SARS-CoV-2 antibodies at M3, was not associated with a severe COVID disease. Detection of SARS-Cov-2 RNA in stools and serum was negative for all samples taken at 1 month or 3 months. 4 patients (2 RA treated with abatacept/RTX and 2 SpA treated with anti-TNF/secukinumab) had a positive RT-PCR NP with low to very low viral load at the 1-month visit (mean Ct 36). None of these 4 patients had had a severe form of COVID19 infection. Conclusion: DMARDs-treated patients with previous proven COVID-19 did not seem to alter IgG Ab response but RTX and anti-IL17/-IL-23 might alter IgA humoral response. This lower immune response was not associated with a more severe disease. In these patients, new infection may not be considered as a full boost for the immune system. DMARDs did not induce viral persistence in the serum, the NP or in the stool.

4.
Revue du Rhumatisme ; 88:A284-A285, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537057

ABSTRACT

Introduction L’objectif de notre étude était d’évaluer les répercussions sociales, psychologiques et comportementales de la crise sanitaire chez des patients arthrosiques résidant en France et en Belgique. Patients et méthodes L’étude a été réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne de 126 questions, rempli par 251 participants souffrant d’arthrose périphérique issus de plusieurs centres sollicités par mailing et lors des consultations en rhumatologie. Cette enquête s’est déroulée sur 2 mois (mai–uin 2021) et a permis le recueil de données sociodémographiques et cliniques, ainsi que le calcul de scores psychologiques identifiant le stress post-traumatique (PCL-5), l’anxiété et la dépression (HAD) ainsi que le stress perçu (PSS-14). Il a été demandé aux patients de répondre sur leur état en considérant 2 périodes : soit le 1er confinement, soit le mois précédant le remplissage du questionnaire. Résultats L’âge moyen de la population était de 57,2 ans (±12,1) avec une prédominance de femmes (sex-ratio à 0,53). Parmi les répondants, 35,1 % vivaient en Belgique et 64,9 % en France. urant la première vague de COVID-19, les participants ont fait état de difficultés accrues par rapport au mois précédant l’enquête, notamment pour consulter leur médecin généraliste (44,7 % vs 17,0 %, p<0,01), leur rhumatologue (27,9 % vs 12,6 %, p<0,01) et leur kinésithérapeute (32,1 % vs 11,2 %, p<0,01). Les participants ont rapporté un recours moins fréquent, aux infiltrations de corticoïdes (5,6 % vs 0 %, p<0,01) ou à l’activité physique (54,0 % vs 19,9 %, p<0,01). Ils étaient également plus nombreux à ressentir une aggravation de certains symptômes psycho-sociaux, parmi lesquels l’anxiété (31,9 % vs 18,9 %, p<0,01), le sentiment d’isolement (34,3 % vs 23,3 %, p<0,01), le sentiment accru de peur pour eux-mêmes et pour leurs proches (24,4 % vs 6,8 %, p<0,01), ainsi qu’une augmentation de leur consommation d’alcool (15,0 % vs 7,3 %, p<0,01). Parmi les répondants, 15 % déclaraient un syndrome de stress post-traumatique, 22 % une anxiété, 13,4 % une dépression, tandis que 34 % éprouvaient une sensation de menace perpétuelle. Une EVA douleur supérieure à 40/100 était associée à une augmentation statistiquement significative des scores PCL-5 (+9,6 points, p<0,01), HAD anxiété (+2,1 points, p<0,01), HAD dépression (+2,4 points, p<0,01) et PSS-14 (+5,3 points, p<0,01). Les participants qui pratiquaient régulièrement une activité physique avaient des scores significativement plus faibles pour PCL-5 (-8,5 points, p<0,01), HAD anxiété (-1,3 point, p<0,05), HAD dépression (-2,5 points, p<0,01), et PSS-14 (−4,7 points, p<0,01). Les scores PCL-5, HAD anxiété et PSS-14 étaient significativement plus élevés chez les patients de moins de 60 ans. e fait d’avoir déjà été cas contact COVID-19 était associé à un score PCL-5 élevé (+5,4 points, p<0,05) par rapport aux participants n’ayant jamais été cas contact COVID-19, et les sujets vaccinés présentaient des scores PCL-5 (−5,0 points, p<0,05) et PSS-14 (−3,6 points, p<0,05) inférieurs aux non vaccinés. Conclusion Nos résultats mettent en évidence les difficultés rencontrées par les patients arthrosiques au cours de la pandémie COVID. Si les difficultés semblent s’atténuer avec le temps, le retentissement psychologique persiste plus d’un an après le début de la pandémie chez certains patients. Nous ne pouvons exclure que ces observations soient similaires à la population générale.

5.
Revue du Rhumatisme ; 88:A119, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537043

ABSTRACT

Introduction L’impact des traitements immunomodulateurs utilisés dans les rhumatismes inflammatoires chroniques sur la réponse humorale anti-SARS-coV-2 et sur la persistance virale dans la sphère nasopharyngée (NP), les selles et le sang a été peu étudié à ce jour. L’objectif était de caractériser la réponse humorale anti-SARS-CoV-2 ainsi que la persistance virale NP, sérique et fécale de patients sous immunomodulateurs (DMARDs) pour un rhumatisme inflammatoire chronique, comparativement à une population témoin sans rhumatisme inflammatoire chronique et non immunodéprimée. Patients et méthodes Étude longitudinale prospective (inclusions de juin 2020 à maintenant) de patients sous DMARDs synthétiques et/ou biologiques pour une spondyloarthrite (SpA) ou une polyarthrite rhumatoïde (PR). Les titres d’Ac anti-Spike (S) et anti-Nucleocapside (N) en IgG et IgA ont été déterminés dans le sérum et sur l’écouvillonnage NP. La persistance virale NP, fécale et sérique a été déterminée par RT-PCR. L’ARNémie plasmatique du SARS-CoV-2 a été déterminée par RT-PCR numérique ultrasensible sur gouttelettes (BioRad®). Résultats Un total de 96 patients (50 SpA et 46 PR) d’âge moyen 53±14 ans ont été inclus dans l’étude COVIRIC après une infection confirmée à SARS-CoV-2 (RT-PCR et/ou sérologie positive et/ou tomodensitométrie (TDM) thoracique compatible). 20 témoins (âge moyen 49±16 ans) correspondant à des collatéraux de ces patients (conjoints, enfants majeurs) vivants sous le même toit et infectés au même moment ont été inclus comme population contrôle. Les réponses immunes ont été analysées selon 6 groupes de traitement : méthotrexate (MTX)/salazopyrine (SLZ) monothérapie (n=17/2) ;anti-TNF monothérapie (n=24), anti-TNF+MTX (n=23) ;rituximab (RTX) (n=11) ;traitements ciblant la voie IL17/23 (n=8) ;autres (n=11). Les visites étaient effectuées à 1 mois (29±13jours ;n=18), 3 mois (110±23jours ;n=67), 6 mois (231±35jours ;n=48) et 12 mois (368±19jours ;n=19) après l’infection. Aucune des visites n’était post-vaccinale. La distribution des titres d’Ac IgG anti-S et anti-N n’était pas significativement différente dans les 6 groupes de traitement et la population témoin à 3 mois. En revanche, on notait une diminution significative des IgA anti-S dans les groupes de traitement par RTX (p=0,007) et par molécules ciblant la voie IL17/23 (p=0,007). On observait une tendance similaire mais non significative dans ces mêmes groupes de traitement pour les IgA anti-N (p=0,07) dans le sérum et pour la quantification des IgA anti-S anti-SARS-CoV-2 dans les prélèvements NP du groupe RTX comparativement aux témoins (p=0,07). Les titres des Ac anti-SARS-CoV-2 à M3, quel que soit leur sous-type, ne conditionnaient pas la sévérité de l’infection COVID-19. La détection de l’ARN SARS-Cov-2 dans les selles et le sérum était négative pour l’ensemble des prélèvements réalisés à 1 mois et 3 mois. 4 patients (2 PR ;traitement par abatacept (ABA)/RTX ;2 SpA traitement par ADA/sécukinumab) avaient une RT-PCR NP positive avec charge virale faible à très faible à la visite de 1 mois (Ct moyen 36). Aucun de ces 4 patients n’avaient eu une forme sévère d’infection COVID19. Conclusion Les traitements analysés dans cette étude n’ont pas eu d’impact significatif sur les titres d’IgG anti-N et anti-S. En revanche, les traitements par RTX et ceux ciblant la voie IL17/23 semblent impacter la réponse humorale IgA mais sans lien avec la sévérité de l’infection dans la population étudiée. Les différents traitements analysés n’induisaient pas de persistance virale sérique ou dans les selles.

6.
Revue du Rhumatisme ; 88:A45, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537033

ABSTRACT

Introduction Les cas publiés de manifestations inflammatoires non microcristallines après COVID-19 sont exceptionnels. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques clinicobiologiques, morphologiques et de suivi des manifestations rhumatologiques observées suite à une infection récente à SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Cette étude est une série française ambispective, multicentrique, de patients présentant une infection à SARS-CoV-2, associée à la survenue de manifestations rhumatologiques. Elle provient des premiers résultats d’un registre national (étude du CRI) de patients atteints du SARS-CoV-2. Du 7 avril 2020 au 24 juin 2021, nous avons recueilli les données clinicobiologiques, morphologiques, et la prise en charge de ces manifestations. Résultats Cette étude comprend 15 patients ayant présenté une infection à SARS-CoV-2 avec haute suspicion clinique et cas contact confirmé (n=2), confirmée par PCR nasale (n=8), trachéale (n=2), test salivaire (n=1) ou sérologie (n=2). L’âge moyen est de 55,1 ans (19–72) ;53,3 % des patients sont de sexe féminin. Les comorbidités principales sont une hypertension artérielle (40 %), un diabète de type 2 (20 %), une obésité (20 %). Aucun patient ne présente d’antécédent de rhumatisme inflammatoire chronique sous traitement de fond, maladie auto-immune ou déficit immunitaire. Deux patients présentent un antécédent de psoriasis dans l’enfance. Le délai moyen d’apparition des manifestations rhumatologiques est de 32,9 jours après les premiers symptômes d’infection à SARS-CoV-2 et de 23,9 jours après confirmation diagnostique : arthralgies (100 %), myalgies (47 %), au moins une synovite (86 %). L’atteinte est majoritairement bilatérale (67 %), asymétrique (54 %), poly- ou oligo-articulaire (73 %). Trois patients présentent des signes extra-articulaires évoquant une maladie inflammatoire systémique (syndrome néphrotique, engelures, syndrome de Raynaud, papules de Gottron, télangiectasies). Un syndrome inflammatoire biologique est présent chez 80 % des patients. Un patient présente une positivité du facteur rhumatoïde à taux significatif, alors que les anticorps anti-CCP ne sont présents chez aucun d’entre eux. Les anticorps antinucléaires sont positifs à taux significatif (seuil de 1/160) chez 20 % des patients. Les radiographies ne montrent pas d’atteinte structurale. Dix patients ont bénéficié d’une évaluation échographique : sept présentent au moins une synovite, dont quatre avec hyperhémie Doppler. Une seule ponction articulaire de genou a été réalisée, retrouvant un liquide inflammatoire à prédominance de polynucléaires neutrophiles, sans cristaux. Nous disposons de données de suivi pour 12 patients. Le délai de suivi moyen par rapport au j0 des symptômes de l’infection à SARS-CoV-2 est de 15 mois (8–18). L’évolution a été favorable sous AINS ou corticothérapie chez 6 patients, et après abstention thérapeutique chez 2 patients. Parmi les 12 patients suivis, 6 ont présenté une rechute articulaire. Quatre patients ont fait l’objet d’un traitement de fond : csDMARDS (méthotrexate n=1, sulfasalazine n=1), bDMARDS (infliximab n=1, adalimumab n=1). Conclusion Notre étude rapporte plusieurs cas de manifestations rhumatologiques inflammatoires, non érosives, après une infection à SARS-CoV-2, après un suivi moyen de 15 mois. Elles restent exceptionnelles. L’hypothèse d’une arthrite de type réactionnelle ne peut être écartée.

7.
Revue du Rhumatisme ; 88:A41-A42, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537028

ABSTRACT

Introduction Notre objectif était de décrire la prévalence de la séroconversion au SARS-CoV-2 par un dépistage sérologique systématique des patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) et d’en étudier les facteurs associés. Matériels et méthodes COVID-RIC1 est une étude transversale multicentrique nationale menée dans 17 centres tertiaires en France. Critères d’inclusion : – ≥18 ans ;– diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR), spondylarthrite axiale (axSpA) ou rhumatisme psoriasique (RPso) ;– traitement≥1 mois par AINS, corticoïdes ou DMARD ;– accepter un test sérologique SARS-CoV-2. Données collectées par formulaire électronique centralisé et anonyme : démographiques, RIC, traitements symptomatiques et de fond, symptômes évocateurs de COVID-19. Les tests sérologiques pour le SARS-CoV-2 pouvaient être réalisés soit au centre tertiaire, soit dans le laboratoire habituel du patient. En cas de tests sérologiques antérieurs, les résultats ont également été recueillis. La séroprévalence était estimée comme le rapport du nombre de tests positifs sur le nombre de tests sérologiques SARS-CoV-2. Une régression logistique a été réalisée pour étudier l’impact des différentes covariables sur la séroconversion. Toutes les variables avec p<0,20 en analyse univariée ont été proposées dans le modèle multivarié avec sélection rétrograde. Résultats Entre le 23 novembre 2020 et le 13 juin 2021, 3845 patients ont été inclus, avec≥1 sérologie. Leurs principales caractéristiques étaient : 2431 (63,2 %) femmes ;âge moyen : 55 ans ;1848 (48,1 %) PR et 1992 (51,9 %) SpA dont 580 PsA ;612 (16,1 %) traités par corticoïdes dont 147 (3,9 %) à≥10mg/j d’équivalent prednisone, 41,4 % par csDMARD, 78,6 % par bDMARD et 4,3 % par tsDMARD. Sur les 3891 sérologies analysées, 454 étaient positives, soit une séroprévalence de 11,7 % [IC95 % : 10,7–12,7]. Les sérologies des 178 patients déjà vaccinés n’ont pas été prises en compte. Les patients séropositifs étaient plus jeunes (56 ans [54 (45–64) vs IQR : 46–66], p=0,02). En analyse univariée puis multivariée, la sulfasalazine et les corticoïdes étaient indépendamment associés à la séropositivité avec un odds ratio ajusté (ORa) : 2,57 [1,53–4,32], p<0,001 et ORa : 1,39 [1,07–1,81], p=0,013, respectivement. L’âge et l’abatacept étaient des facteurs indépendants associés à des sérologies négatives (ORa/10 ans : 0,93 [0,87–1,00], p=0,036 et ORa : 0,54 [0,34–0,88], p=0,013). Parmi les 620 patients ayant déclaré des symptômes de COVID-19, la séroprévalence était 40,8 % [36,9–44,8] vs 6,1 % [5,3–7,0] chez les asymptomatiques. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients symptomatiques et asymptomatiques en termes de démographie, RIC et traitements. Chez les 286 patients avec COVID-19 avérée, on observe significativement plus de séronégatifs en cas de traitement par rituximab (52,9 % [n=17] vs 18,9 %, p<0,01) et par abatacept (50,0 % [n=10] vs 19,9 %, p=0,04). Conclusion Il s’agit de la première étude de prévalence de la séroconversion SARS-CoV-2 chez les patients atteints de RIC à l’échelle nationale. L’âge avancé et l’abatacept étaient associés à une sérologie négative dans l’ensemble de la population. Le rituximab et l’abatacept étaient associés à une sérologie négative en cas de COVID-19 avérée.

8.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):230-231, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358764

ABSTRACT

Background: The COVID-19 pandemic has disrupted healthcare delivery and education of physicians, including rheumatology trainees. Objectives: To assess the impact of the COVID-19 pandemic on the clinical experiences, research opportunities, and well-being of rheumatology trainees. Methods: A voluntary, anonymous, web-based survey was administered in English, Spanish, or French from 19/08/2020 to 05/10/2020. Adult and paediatric rheumatology trainees worldwide in training in 2020 were invited to participate via social media and email. Using multiple choice questions, Likert scales, and free text answers, we assessed trainee patient care activities, redeployment, research, and well-being. Results: The 302 respondents were from 33 countries, with most (83%, 252/302) in adult rheumatology training. Many trainees (45%, 135/300) reported an increase in non-rheumatology clinical work (e.g. care of COVID-19 patients), with 52% of these (70/135) also continuing rheumatology clinical work. COVID-19 redeployment was not optional for 68% (91/134). Trainees reported a negative impact of the pandemic in their growth in rheumatology (Figure 1). They also reported a substantial impact on several training areas: outpatient clinics (79%, 238/302), inpatient consultations (59%, 177/302), formal teaching (55%, 167/302), procedures (53%, 147/302), teaching opportunities (52%, 157/302), and ultrasonography (36%, 110/302), with 87-96% perceiving a negative impact on these areas. Only 54% (159/294) reported feeling comfortable with their level of clinical supervision during the pandemic (Figure 1). Many trainees (46%, 128/280) reported changes in research experiences during the pandemic;39% (110/285) reported that COVID-19 negatively affected their ability to continue their pre-pandemic research and 50% (142/285) reported difficulty maintaining research goals (Figure 1). Some rheumatology trainees reported having health condition(s) putting them at high risk for COVID-19 (10%, 30/302) and 14% of trainees (41/302) reported having had COVID-19 (Table 1). Only 53% (160/302) reported feeling physically safe in the workplace while 25% (76/302) reported not feeling physically safe;reasons included lack of training about COVID-19, lack of comfort in the clinical setting, insufficient personal protective equipment, immunocompromised state, and pregnancy. Half (151/302) reported burnout and 68% (204/302) an increase in stress from work during the pandemic (Figure 1), whilst 25% (75/302) reported that changes to their training programme negatively impacted their physical health. Conclusion: The COVID-19 pandemic has negatively impacted the experience of rheumatology training as well as the well-being of trainees globally. Our data highlight concerns for rheumatology trainees including research opportunities and clinical care which should be a focus for curriculum planning.

9.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):1368-1369, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358762

ABSTRACT

Background: The COVID-19 pandemic led to a rapid increase in remote consultations in rheumatology care. Due to the potential impact of this change on rheumatology clinical training, we investigated trainees' experiences with telemedicine. Objectives: To assess the impact of telemedicine use during the COVID-19 pandemic on rheumatology training, including supervision. Methods: A voluntary, anonymous web-based survey was administered in English, Spanish, or French from 19/08/2020 to 05/10/2020. Adult and paediatric rheumatology trainees worldwide in training in 2020 were invited to participate via social media and email. Using multiple choice questions, Likert scales, and free text answers, we collected data regarding prior and current telemedicine use, training, and supervision. Results: 302 respondents from 33 countries completed the survey, with most (83%, 252/302) in adult rheumatology training. Reported use of telemedicine increased from 13% (39/302) pre-pandemic to 82% (247/302) (Table 1). European trainees predominantly utilised audio-only compared to trainees from the rest of the world (ROW) who predominantly utilised audio-video telemedicine. Most trainees continued to evaluate new patients using telemedicine (65%, 161/247). A larger proportion of trainees were comfortable using telemedicine to evaluate follow-up (69% 170/247) versus new patients (25%, 41/161) (Figure 1). Only 32% (97/302) were trained in telemedicine, with the highest proportion among United States (US) trainees (59%, 69/116);subjects included software, clinical skills, and billing. The majority of trainees found this helpful (92%, 89/97). Supervision was most frequently in the form of verbal discussion after the consultation (Table 1);24% (59/247) had no telemedicine supervision during the pandemic. In general, trainees found telemedicine negatively impacted their supervision (51%, 123/242) and clinical teaching quality (70%, 171/244);only 9% reported a positive impact on these areas. Conclusion: Adoption of telemedicine during the COVID-19 pandemic has led to areas of concern for rheumatology trainees including inadequate supervision and clinical teaching. Our results suggest a need for education on evaluation of new patients using telemedicine, increasing telemedicine training, and ensuring adequate supervisory arrangements.

10.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):170-171, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358731

ABSTRACT

Background: At a time when vaccines are being prioritized for individuals most at risk, there is currently no clear evidence that risk of SARS-CoV-2 infection is higher for patients with than without inflammatory arthritides (IA). Biologic use was not associated with worse COVID-19 outcomes for yet but the case of rituximab (RTX) remains an issue, given its immunological long term effect, the role of humoral response against SARS-CoV-2 and its indirect effect on T-cell response. A potential association between rituximab and worse COVID-19 outcomes was raised by case reports and retrospective, declarative studies (with few data on the total number of patients exposed). Objectives: To address differently the issue of the risk of COVID-19 related to RTX and limit biases, we examined the occurrence of severe COVID-19 in all patients receiving intravenous biologic agents at day-hospitals during the pandemic in France. Methods: From 1st September 2019 to 1st January 2021, we analyzed patients with IA prospectively treated with intravenous biologic agents (RTX, abatacept, infliximab or tocilizumab) in 7 clinical centers in France. We obtained the list of patients receiving intravenous biologic agents in each center from the pharmacist of the hospitals. Therefore, all consecutive patients receiving 1 of the 4 drugs at the time of the study were included in each center. Patients with no follow-up after September 2020 were systematically contacted by phone. The occurrence of a severe COVID -19 (i.e. resulting in death, hospitalization or increase in length of hospitalization related to COVID-19) was the primary outcome criteria. Results: In total, 1116 patients receiving intravenous biologic agents were included: 449 with infliximab, 392 RTX, 170 tocilizumab and 105 abatacept. From 1st September 2019, the median follow-up time was 15 months (interquartile range 14-16). In total, 10 cases of severe COVID-19 occurred, 9 treated with RTX and 1 with infliximab (supplementary Table 1). Four deaths occurred in our cohort during follow-up but none was related to COVID-19 (1 patient treated by tocilizumab, 1 by RTX and 2 by infliximab). In univariate analysis, the proportion of severe COVID-19 was significantly higher for patients receiving RTX than other biologic agents (9/392 vs 1/724, p=0.0003, OR [95%CI] 17.0 [2.1-134.6]). To take into account potential confounders, we performed multivariate analysis accounting for baseline parameters that differed between RTX and other biologic groups. RTX remained significantly associated with risk of severe COVID-19 (p=0.019) (Table 1). Conclusion: The present results highly indicate increased risk of severe COVID-19 with RTX. Among patients with inflammatory arthritides, those receiving RTX should be prioritized for vaccination against SARS-CoV-2, sufficiently long before infusion/reinfusion and the immunization checked, or an alternative targeted therapy proposed.

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